Après le farniente du samedi, nous embraquons dans un taxi placide et passablement muet (le bonheur) et nous engageons dans les routes escarpées de l’intérieur de Goa. Quelle incroyable pays, tellement loin de tout ce que j’ai vu jusque là !
Des forets vierges, des banians à chaque tournant de piste (arbre sacré, le banian est éternel; il se régénère par ses branches qui plongent tels des serpents monstrueux dans la terre ocre indienne).
Nous passons au dessus de grandes rivières verdâtres qui se jettent dans la mer bleu, et, ayant raté le passage d’un bac, nous voila ballotés sur un petit bateau de pêcheur, pour aller voir le fort Tiracol, magnifique hôtel qui domine une des baies les plus sauvages de Goa.
A l’intérieur, une jolie église a pour Saint Patron Antoine, du coup, je me sens un peu à la maison
Un quiproquos sur l’horaire du retour nous fait malheureusement manquer le déjeuner dans un des plus beaux hôtels de Goa dont j’ai oublié le nom et qui, sous des aspects architecturaux portugais (Goa en a été une colonie pendant longtemps et les lusitaniens y ont laissé une architecture colorée, fine et je trouve très noble), sous un extérieur classique donc, révèle des pièces intérieures qui pourraient figurer dans une des salles de la nouvelle cité de l’architecture à Paris (voir les photos ci-dessous).
Retour en avion, et c’est la pluie bangalori qui nous accueille.
Bien envie de repartir…. Ah, j’oubliais, dans deux semaines, je passe quatre jours là bas