J’ai parlé souvent de la propension des indiens à peu s’émouvoir devant les catastrophes récurrentes qui touchent ce grand pays.
Que ce soient les inondations du Bihar, de la guerre au Cashmire, ou des attentats.
J’ai souvent dit que je ne comprenais pas cette indifférence.
Et bien ce weekend, comme vous avez peut être lu dans les journaux, des attentats ont encore frappé le pays.
20 morts à Delhi ce weekend.
Et pas un mot ce matin. Même dans la communauté expatriée.
J’ai peur de devenir passif. La semaine dernière, même si extrêmement enrichissante, a été épuisante, et le weekend a fini d’user physiquement les quelques réserves qui me restaient.
Le rythme ici est rapide, efficace.
Un rouleau compresseur qui voit cette ville se construire, et les magasins aussi rapidement apparaître puis disparaitre sans bruit.
S’arrêter un seul instant est impensable.
Quitte a ne plus se poser.
Et à en payer le prix.