A chaque fois que de sympathiques personnes viennent me rendre visite (merci à celles-là, honte et opprobre sur les autres), arrive toujours un moment où j’observe ne plus avoir du tout les même niveaux de tolérance que mes amis européens. Les principaux seuils se situent sur les échelles :
  • Du bruit
  • De la pollution
  • Des piments
  • De la patience dans les encombrements
Le bruit d’abord: imaginez-vous sept mois au bureau avec 80 personnes, fans de Bon Jovi, des Dire Straits et probablement tous sourds d’être allés aux concerts de Death Metal (1). Le volume est au maximum jusqu’au moment où, de mauvaise humeur, je me lève en demandant un peu de silence par respect pour le client que j’ai au téléphone (et qui croit désormais dur comme fer que je travaille dans une boite de nuit…). Et bien lors de mon dernier passage parisien, je me suis surpris à mettre la musique sur mon ordinateur … ce qui n’a que moyennement plu à mes camarades ogylvien de George V. La pollution, ou le bonheur de sentir les nuages noirs du diesel indien. C’est atroce, mais sincèrement… on s’y fait. Du piment, je ne dirai rien, venez gouter et ressentir la puissance du masala sur vos petits organismes habitués à la moutarde de Dijon… moi je m’y suis habitué, mais il m’a fallut du temps. Et la patience, comme la tolérance aux piments…. well, it’ll take some time Pour les plus jeunes, vous pouvez gougueuler “Motor Head” pour entendre cette musique douce.