Dimanche dernier, j’ai plongé une nouvelle fois avec bonheur dans le cinéma bollywoodien Après la comédie sentimentale de Om Shanti Om (cf. article ici), l’intrigue policière de Sunday (article ici), nous voila partis dans l’Inde du XVIe siècle dans un film épique et sublimement beau, Jodhaa Akbar. Le film relate le mariage arrangé mais qui se transforme en amour sincère entre l’empereur mughal Akbar et la princesse rajput, Jodhaa. L’empereur Akbar, après avoir conquis de nombreux territoires, étend son empire de l’Afghanistan à la baie du Bengale. Afin de créer un lien fort avec les rajputs (la principale ethnie hindoue de l’Inde), le chef de guerre musulman se marie avec la princesse Jodhaa. Le film, vous vous en doutez, s’attache à célébrer l’accord des croyances par l’entremise de l’Amour (avé un grand A). Au delà de cette histoire, somme toute classique, l’intérêt du film réside en deux points, qui sont suffisants à eux même si pris séparément. Le premier est que l’héroïne est jouée par la délicieuse, la sublime, la merveilleuse Aishwarya Rai Bachchan (aussi difficile à dire qu’à prononcer…). Mais si voyons, vous la connaissez, elle vous fait un clin d’œil en haut de Blogalore à chaque fois que vous venez… Elle joue bien, elle chante bien, et… bien, j’arrête là, vous m’avez compris. La deuxième raison pour laquelle, si vous passez en Inde, il faut que vous veniez voir Joddha Akbar, sont les décors. Le film a été tourné dans les plus beaux palais du Radjasthan, et dans les montagnes du nord Ouest du pays, paysages tous plus beaux les uns que les autres. Et l’on sort du film en se disant qu’on resterait bien pour la séance suivante ou qu’à défaut, un road trip dans ces coins là serait indispensable. A ajouter bien entendu, les danses toutes plus belles les unes que les autres, chorégraphies magnifiques et colorées. Une dernière chose, en entrant dans la salle de ciné, juste avant que le film ne commence, l’hymne national indien est passé, sur des images de soldats bravant le froid de la montagne pour installer drapeaux et canons au sommet. Tous les indiens au garde à vous, pas un mouvement. Impressionnant mais comme d’habitude dans ces cas là, je ne sais pas vraiment que penser. Nationalisme ou patriotisme ? Vaste sujet… Et en bonus, la bande annonce… On dit merci qui ???