Il est 18h13 : petite pose pour écrire, juste parce que les première phrases courent dans ma tête depuis quelques minutes et que les téléchargements de fichiers haute résolution sont en cours sur mon Mac.
Mon ordinateur avale des données qui seront ensuite malaxées et transformées en des couleurs et textes que vous apercevrez peut être un jour dans les journaux.
Drôle d’ambiance que cette heure au bureau, dans cet open space situé au troisième étage d’une tour en verre. Dehors, la nuit est tombée d’un coup et on vient de me dire que “For your information there are some cold beers in the fridge“.
Je suis entrain d’écouter des nocturnes planantes de Chopin
Au delà de mes écouteurs, les sons de basses de ce qui pourrait être une chanson des années 70 (pour changer) s’immiscent vers mes tympans. Pas de cris, le reste des indiens est calme, et c’est assez inhabituel.
Demain, la plus part d’entre eux reviendront travailler pendant que je tacherai de me frayer un chemin dans la foule bigarrée des rues commerçantes de la ville.
Je ne sais plus si j’ai envie de rentrer tout de suite, si je veux profiter de ce moment d’indolence ou bien encore si je veux savoir ce qui va se passer quand l’ordinateur aura fini son repas et qu’enlevant mon casque, je retrouverai pour de bon l’environnement auquel je suis étranger en ce moment.
Ca y est, “download completed“. Je débranche le casque et replonge.
Bon weekend !