Ca y est, j’y suis Fini de faire travailler l’imagination, ce sont les cinq sens qui prennent le relais et qui emmagasinent avec avidité le nouvel environnement. Premiere impression, une odeur d’encens dans tout l’aéroport, un bienvenu olfactif enivrant ! Un peu jet laggé, je me suis engoufré dans un taxi, et j’ai humé l’air comme un cocker du 7e arrondissement en vadrouille normandiesque. J’ai pris dans la truffe ce vent humide et doux qui recouvrait le lever de soleil. Rdv vers 9h avec mon contact smallword dans un café de Frazer Town (regardez sur Google Earth) Pour y aller, le premier qualificatif qui vient a l’esprit, c’est le chaos. Les klaxons chantent un opéra wagnerien sans entracte, et le touriste, un peu paniqué, voit des dizaines de rikshaws arriver de face et éviter le sien avec une dexterité dont les pilotes de l’écurie Willams pourraient s’inspirer… Le chaos donc.. mais des temples partout, des couleurs incroyables, des vaches placides, des pietons qui traversent entre les voitures avec une bonhomie toute helvetique… et moi qui regarde ca en me demandant comment je vais prendre le pli. Le chaos, oui, mais pas partout. L’appart que j’ai trouvé et dont je vous montrerai des photos demain, est dans une petite rue calme. C’est une jolie maisonnée blanche avec un premier étage d’une centaine de metres carrés et une terrasse magnifique d’ou l’on voit la mosquée et les cocotiers des alentours. J’ai oublié de vous parler des sons. Derriere le vacarme infernal des klaxons, il y a des oiseaux qui jacassent comme au Costa Rica, c’est magique. Je vous en raconterai plus demain, mais c’est un début ebouriffant