Depuis la semaine dernière, mon spectre de responsabilités s’est agrandit. J’ai donc eu la joie de rentrer de plein pied dans l’organisation du hub indien (voir pour plus d’explication sur cette organisation, un précédent article ici ou cliquez ici pour tous les articles relatifs à ce sujet).
Jusque là mon activité s’était concentrée sur la mise en place, sur l’exportation devrais-je dire, des méthodes de travail européenne dans un domaine précis. Un peu de process*, beaucoup de réalisations. Cela marchait en Europe, et ça marche ici parfaitement.
J’ai maintenant “sous ma coupe” d’autres activités qui étaient prises en charge par les indiens, donc gérées selon les méthodes du hub. Et là, j’ai l’impression de toucher à ce qui fait la principale faiblesse d’une nouvelle organisation: les process.
Pour s’assurer de la bonne marche des opérations, les équipes jointes client / agence ont mis en place un nombre hallucinant de fichiers Excel à remplir. Ils passent plus de temps à remplir ces feuilles qu’à travailler et réaliser les demandes.
Le plus fatiguant est que les processus mis en places sont différents, selon que l’on parle au client, ou que l’on s’assure que les créatifs feront bien leur travail.
S’offre à moi deux options, soit se battre et simplifier ces méthodes, soit faire le dos rond en réduisant le temps de travail effectif sur mes projets.
Si vous avez lu Le Chateau de Kafka, vous avez une idée du fonctionnement de l’organisation.
Tout cela parait extrêmement négatif, heureusement, les personnalités sont ici toujours positives et les membres de mon équipe font de mauvaise fortune bon cœur et s’appliquent à travailler efficacement entre ces “WIP (work in progress) meetings” qui nous ralentissent tellement.
Mais comme dit mon paternel, “peu importe la méthode, l’important est le résultat”.
Alors au boulot !
*On entend par “process” les différents documents, comme les plannings, les statuts sur les opérations en cours, en fait l’organisation du travail / coordination des équipes commerciales et créatives.