Après une bonne matinée de ballade dans un Bangalore frais et humide, nous voila, Mélanie et moi, partis pour le magique Goa. Goa est un petit Etat sur la cote ouest de l’Inde, sur les bords de la mer d’Arabie. Bouffée d’air chaud et humide à la sortie de l’avion, et nous grimpons dans un taxi, direction Baga, un des coins les plus animés de ce lieu, repaire des hippies et des fêtards du monde entier. Un premier hôtel visité, pas terrible, et nous atterrissons au Sea View hotel, qui, comme son nom l’indique, donne sur une plage blanche de plusieurs kilomètres de long sur laquelle viennent avec un fracas permanent, s’écraser de grandes vagues bouillonnantes. Le check in nous ayant pris plus de trente minutes, face à un indien qui aurait eu besoin d’un bon red bull, nous ratons le couché de soleil, mais trouvons une petite gargote, un “shack”, sur la plage, le bien nommé “Antonio’s”. Le propriétaire est un indien replet, tatoué à la mode des maori auquel il ressemble. Diner sous les étoiles, avec quelques feux d’artifices sporadiques qui viennent éclairer cette baie magnifique. Au loin, une ligne impressionnante de lumières nous font croire à une cote, qui se révèlera le lendemain une file de porte conteneurs et de bateaux de pêches croisant très loin au large. Après une bonne nuit de sommeil, et une ballade de vingt minutes sur le sable chaud, nous décidons du programme de la journée : nous installer chez Antonio et profiter du soleil. Pas le genre de journée à laquelle j’aspire normalement, mais là, couché sur un transat, avec un bon bouquin, en allant se tremper dans la mer de temps à autres, en courant pour ne pas se bruler les pieds, c’est, comme disait mon grand père, “croquignolesque”, et le maitre mot de la journée fut “il y a pire”. Xavier, expatrié rencontré à Bangalore vient nous rejoindre pour le diner, et propose de nous balader le lendemain sur le reste de la cote pour découvrir le coté sauvage de Goa.