Jolie scène particulièrement burlesque hier au bureau, quand un -gros- rat est passé entre les jambes de ma voisine. Hurlements de l’intéressée (de la collègue, pas du rat) et l’ensemble des indiens s’est caché derrière un des bureaux. Le Français de service (moi en l’occurrence) était entrain de refaire pour une énième fois un statut financier que les talents arithmétiques d’un de mes juniors avait transformé en sodoku, et qui plus est, un sodoku complètement faux. Bref, la partie droite de mon cervelet fonctionnait à plein régime quand le rat est apparu et il m’a fallut un moment pour réaliser que les hurlements derrière moi n’étaient pas les logorrhées verbales habituelles. Et puis le rat a disparu. Et personne n’en a plus entendu parler Ceci étant dit, il s’est établi autour de mon bureau un certain silence de la gente féminine, peu prompte à attirer le rongeur, qui lui, j’en suis sûr, était entrain de trembler lui aussi.