Aujourd’hui est jour férié dans le Karnataka (l’Etat dans lequel se trouve Bangalore).
Généralement, un jour comme celui là est propice à une grasse matinée, au moins jusqu’à 9h30 (après, cela gâcherai une journée dévolue à des ballades scooteresques dans Bangalore). Mais voila, on a pas toujours ce que l’on veut, comme vous avez pu vous en rendre compte en parcourant le blog, et on voit souvent ce qu’on ne pensait pas voir.
On a pas toujours ce que l’on veut
Donc, donc, premier reveil à 7h18, coup de téléphone d’un moustachu qui me parle en hindi. J’ai beau être dans un colletard poussiéreux, j’arrive à lui faire comprendre que je ne parle que la langue de Shakespeare. Ce sur quoi il me passe un acolyte….qui lui non plus ne parle pas anglais. Fin de la conversation et en grommelant, je tache de me rendormir.
20 minutes plus tard, après les cris des vendeurs de la rue, c’est le téléphone fixe (à l’autre bout de l’appartement) qui sonne. Prêt a bastonner (premier sens du terme, voyez les policiers indiens et leurs long bout de bois vernis qu’ils tiennent nonchalamment à la main droite) prêt donc à corriger le quidam qui importune ma valse avec Morphée, je décroche rageusement… et c’est mon laundry man qui me rapporte les 8,5kg de linge et qui devait venir vendredi. Il prend généralement 2 jours pour 2,5Kg et là une journée pour 8,5… l’Inde est mystérieuse.
Et la journée ne fait que commencer, il est 9h
On voit souvent ce qu’on ne pensait pas voir
Hier soir, MG road “embouchonnée”, fumées de pots d’échappements et poussière terreuse dansent joyeusement autour des voitures et cars à l’arrêt.
Et là, mes amis, une apparition lourdaise (j’ai vérifié sur Google, on dit bien lourdais(e) ) : Un car de japonais qui visitent Bangalore ! Mêmes regard absent et détaché des visiteurs de Paris. Il y en a un qui mange nonchalamment un sandwich en regardant le rickshaw.
Et puis le flot repart et j’ai l’impression d’avoir rêvé à Panam…