Engourdi par le crachin parisien Musique des pas dans le métro rue du Bac Les sourires absents des voyageurs hagards et dans ma tete se dessine la poussière et la lumière indienne Le bureau vide quand j’y entre Un peu par effraction sur une table presque vide Les bonjours habituels qui n’en sont plus et dans ma tete se dépose l’imaginaire de mes jours a venir Le souvenir frais d’un dîner familial chaleureux Les vagues de bonheur des amis fidèles La solitude bienveillante de l’avant départ et dans ma tete la curiosité des rencontres futures Quarante huit heures quelques minutes Une ribambelles de secondes je compte et dans ma tete je suis déjà parti.